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Petite ville à la campagne nichée au cœur de la vallée de la Juine, Étréchy est située à 42 km de Paris. Elle est traversée et desservie par la RN 20.
Étréchy comporte de nombreux et très intéressants vestiges de l'occupation de son site par l'homme. Suivez le guide
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L'Église Saint-Étienne
     
L'église Saint-Étienne telle qu'on la voit, fut érigée à la fin du XIIe et au début XIIIe siècle. Sa crypte date de 910. En fait, cette crypte n’en est pas une, il s’agirait d’une première église d’époque pré-romane. A l’époque, le niveau du sol était beaucoup plus bas. C’est au cours du XIIe siècle que le sol à l’extérieur a été comblé pour lui donner son niveau actuel en créant une terrasse sur laquelle a été construite l’église actuelle, de style gothique cette fois. C'était un prieuré qui dépendait de l'abbaye bénédictine de Morigny, puis abandonnée par les moines elle devint l'église paroissiale de d'Étréchy. L'église Saint-Etienne est remarquable par son unité de style. Elle présente un plan cruciforme avec une nef flanquée de bas côtés qui s'achèvent par des absidioles, un chœur à chevet plat et un transept dont la croisée est surmontée d'une tour coiffée d'un toit en pavillon. Le clocher carré est situé à la croisée du transept. L'intérieur de l'église renferme des chapiteaux ornés de crochets et sculptés de motifs végétaux qui témoignent du premier style gothique du XIIIe siècle. On peut remarquer la dalle funéraire de Louise Charpentier datée de 1625 et admirer les fonts baptismaux en marbre du XVIIIe siècle, ainsi que le confessionnal Louis XV en bois sculpté. La chaire et son abat sont installés en 1627, ils ont été démontés et sont visibles dans le bas côté nord. Après plusieurs phases de travaux, l'extérieur du bâtiment a été entièrement refait à neuf : réouverture des portes latérales, réfection des toitures, du clocher et des vitraux très colorés de la fin du XIXe siècle qui illuminent le chœur de cette église.

Le Calvaire de la Butte St Martin

Une habitante d'Étréchy, Geneviève Barrez-Camax, très inquiète pour son mari mobilisé fit le vœu en 1940 de faire construire un calvaire sur la Butte St Martin en témoignage de reconnaissance si son mari et les membres de sa famille revenaient indemnes de la guerre. Toute sa famille étant revenue saine et sauve elle fit ainsi ériger le calvaire qui sera inauguré le 26 septembre 1947 par le Père André Régnault en présence d'un évêque et de nombreux Strépiniacois. Cette croix d'une hauteur de 8m et d'une largeur de 4m a été restaurée en 2016 par l’Agence des Espaces Verts de la Région d’Île-de-France (AEV), aménageur et gestionnaire de la forêt d’Étréchy. Des parkings, un chemin d'accès ainsi qu'une clairière ont été aménagés pour la mise en valeur du monument. 
La Grotte : le père André Régnault, curé d'Étréchy, fait aménager et consacre cette grotte en 1949 « en reconnaissance à la Vierge Ste-Bernadette, protectrice de la ville » suite aux bombardements des alliés qui touchèrent gravement Étampes mais épargnèrent entièrement Étréchy. Restaurée à plusieurs reprises, ce monument a été valorisé par une mise en lumière.

La Ferme du Vintué
La Ferme du Vintué, consacrait son activité à la culture de plantes médicinales (valériane, camomille, verveine, mauve, datura...) et où les récoltes et le séchage nécessitaient une grande main d'œuvre.

La Ferme du Roussay

La ferme du Roussay est bâtie sur l'emplacement d'un château féodal, dont il reste des pans de murs, des douves, d'anciens bâtiments du XIIIe et XIV
e siècles et des fossés de 6 à 8m de largeur et profonds de 8 à 10m. Sa construction est attribuée, sans preuves, aux Templiers, peut-être en raison de la commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem qui s'élevait non loin à Chauffour, et dont il ne reste qu'une cave voûtée. Reconstruit au XVe siècle, le château du Roussay Il reste une jolie porte du XVe siècle (inscrite à l'inventaire des Monuments historiques), toute encadrée de verdure, et un logis de la même époque.

La Ferme du Coudray

La Ferme du Touchet

Cette ferme était à l'origine un bien d'église, construite en 1290 par les Hospitaliers. Il subsiste encore de nos jours un très beau portail qui figure depuis le 6 avril 1936 à l'inventaire des Monuments Historiques classés. De plus, la ferme du Touchet possède une magnifique cave voûtée d'ogives à 2 étages.

Le Hameau de Vaucelas

Nous disposons de peu de renseignements antérieurs à 1479, date à laquelle la Seigneurie de Vaucelas passe aux Cochefillet. C'est un ancien manoir avec sa tour de guet à mâchicoulis du XVIe siècle. La tradition orale veut que la fille de Sully soit née dans cette ferme et que Napoléon III, y venait de tant à autre pour y rencontrer l'une de ses maîtresses.

Le Moulin de Pierre Brou, sur la Juine

Depuis le XVIIe siècle, il existe un moulin à Pierre-Brou, nom explicite qui signifie ' la pierre qui broie '. Le bâtiment actuel ressemble aux moulins de Vaux et de Bouray. Sa taille a été réduite de moitié lors d'un incendie survenu en 1931. Il s'agit du dernier moulin de la Juine encore en activité. Jusque dans les années 1960, le moulin utilisait l'énergie hydraulique. Aujourd'hui, les cylindres métalliques ont remplacé les meules en pierre et l'électricité s'est substituée à la force de l'eau.

Le moulin de Vaux

Le lavoir communal

Difficile de laver le linge quand il n'y a pas l'eau courante ! Inauguré en 1814, le lavoir est construit à l'emplacement de l'ancienne chapelle des Corps-Saint, à l'angle de la rue du Moulin à vent et de la rue des lavandières. Cette fondation royale avait été érigée à la suite d'un miracle, près de la maladrerie Saint-Nicolas, au bord d'un petit ruisseau se jetant dans la Juine. Les maté
riaux de la chapelle, démolie en 1791, ont été récupérés pour bâtir le lavoir au frais de la commune. Jouxtant le bassin extérieur, un autre bassin abrité d'un impluvium (système de toiture pour le captage des eaux de pluie) permet aux lavandières de s'abriter. Le lavoir a fait l'objet d'une restauration en 1984.

Le kiosque

Témoignage du développement des loisirs dans la société bourgeoise du XIXe siècle, le kiosque à musique est aussi contemporain de la naissance des sociétés musicales. Construit en 1912 sur la place de l'Eglise, il resta pendant 26 ans inachevé puisque non couvert. Ce n'est qu'en 1938 qu'il recevra sa toiture ce qui ne l'empêchait pas de servir pendant certaines manifestations de la Fanfare. Malheureusement, victime des intempéries (en raison peut-être du délai entre construction et son achèvement), il dût être démoli le 11 octobre 1963. Il a été reconstruit en 1998 avec ses ferrures d'origine, ces dernières ayant pu être conservées.

Le Corps de garde

En 1819, la commune dû construire un petit appentis dans un des piliers de l'église côté nord pour y abriter la pompe à incendie. En 1850, en raison de l'agrandissement du périmètre d'action des pompiers et de l'obligation d'achat d'une nouvelle pompe, le conseil municipal décide de la construction d'un corps de garde et d'un corps de remise pour y loger les pompes au nombre de deux. En 2002, Étréchy s'est vue décernée le prix des ''Rubans du Patrimoine'' pour la restauration de son ancien Corps de Garde.

Les vignes d'Étréchy

La vigne est présente en Ile-de-France depuis l'époque romaine. Dès le XIe siècle, l'installation à Étréchy de moines bénédictins, puis de cisterciens, au XIIe siècle, va entraîner le développement de la viticulture sur les coteaux. Vers 1280, on estime à environ 120 hectares la surface occupée par ces vignes pour une production annuelle d'environ 150000 litres issus des cépages : Fromentel le meilleur vin blanc à l'époque, et le Morillon, pour le vin rouge s'apparentant au Pinot Noir. De nombreux coups seront portés au vignoble Strépiniacois : guerres royales, interdiction des ventes de vins d'Île-de-France au profit de ceux de Bourgogne et du Bordelais, le phylloxéra...
Vers 1900, il y a encore une dizaine d'hectares de vignes. Ce chiffre passera à 6 hectares en 1907 pour arriver en 1919 à ½ hectare, réparti en une vingtaine de propriétaires, ceci jusqu'en 1960, date où les statistiques ont cessé d'exister. En 1961, la dernière déclaration de récolte est de 2000 litres. En 2004, le patrimoine viticole d'Étréchy est réhabilité grâce à la mise à disposition par la municipalité de la dernière vigne située à la Croix-Boissée à l'association la Confrérie St-Vincent. Chaque fin septembre, une soixantaine de vignerons amateurs procèdent aux vendanges annuelles ''de la Vigne à Legrain''.

 

reglement intérieur des salles et infrastructures 2021.pdf

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